Répétition pour la fin du monde
Dans le cadre de cette performance l’idée d’une œuvre installative finie est délaissée, pour se concentrer sur la mise en place d’un contexte de « fin du monde » où nous confrontons le public à une structure métallique vibrante. Les bruits engendrés par les mouvements de celle-ci sont capturés et manipulés en temps réel afin de créer un environnement sonore évoquant le rapport de l’humain à la technologie, la précarité des systèmes informatiques mais aussi l’intimidation que ceux-ci peuvent provoquer chez une majorité d’individus.
La performance rend en son ce qui est vécu physiquement dans la salle, qu’il s’agisse des mouvements du public autant que ceux de la structure animée, donnant ainsi un ton trouble à la relation entre le public, les artistes et les outils qu’ils utilisent.
Crédits : Simon Laroche, Etienne Grenier, David Lemieux